Tour du Monde Littéraire - Iran

Cette épopée nationale persane est d'un genre sans doute unique au monde. Ce n'est pas l'histoire d'une brève crise, comme la colère d'Achille ou l'accrochage de Roncevaux, ni même d'une longue aventure. C'est celle de l'univers (ou de l'Iran, la distinction n'est pas toujours évidente) depuis la création jusqu'à la conquête arabe au milieu du VIIe siècle de notre ère. Très tôt Le Livre des Rois s'est imposé et a rejeté dans l'ombre les récits antérieurs. Depuis près de mille ans, on n'a cessé de le lire, de le réciter, de le copier ; des manuscrits calligraphiés pour des princes ont été ornés des enluminures les plus somptueuses. Aujourd'hui encore, dans des cafés populaires, des récitateurs le racontent. Les Iraniens lisent Ferdowsi, poète du Xe siècle, comme nous lisons Ronsard ou Montaigne.


12 histoires inédites

Collectif, Fariba Vafi, Bahiyyih Nakhjavani, Fahimeh Farsaie, Rana Soleimani, Asieh Nezam shahidi, Nasim Marashi, Sahar Delijani, Sorour Kasmaï, Zahra Khanloo, Azar Mahloujian, Aida Moradi ahani, Parisa Reza

Actes Sud

16,00

Que signifie être une femme aujourd'hui en Iran ? Quelle place occupe-t-elle dans une société régie depuis plus de quatre décennies par une théocratie totalitaire exclusivement masculine ? Quelles sont les raisons de la colère qui a embrasé le pays depuis le 16 septembre 2022, le jour où la jeune Mahsa Jina Amini a succombé aux coups de la police des moeurs ?
À l'invitation de Sorour Kasmaï, douze autrices iraniennes racontent dans ce recueil, sous des formes diverses, ce qu'évoquent pour elles les trois mots qui résonnent depuis : FEMME, VIE, LIBERTÉ.
En soutien à celles et ceux qui se sont insurgés avec tant de courage contre la tyrannie, voici donc douze histoires, douze voix qui viennent s'unir au cri de cette révolte qui ne s'éteint pas. Pour qu'on ne l'oublie pas.

Ont participé à ce recueil : Sahar Delijani, Fahimeh Farsaie, Sorour Kasmaï, Zahra Khanloo, Azar Mahloujian, Nasim Marashi, Aida Moradi Ahani, Bahiyyih Nakhjavani, Asieh Nezam Shahidi, Parisa Reza, Rana Soleimani et Fariba Vafi.

Les bénéfices des ventes de cet ouvrage seront reversés à une association.


5,90

"Ali Baba entra dans la grotte ; la porte se referma derrière lui, mais cela ne l'inquiétait pas car il savait comment l'ouvrir. Il s'intéressa seulement à l'or qui était dans des sacs." Il était une fois la fille du grand vizir, Schéhérazade, qui toutes les nuits racontait au prince une nouvelle histoire pour garder la vie sauve. Ainsi naquirent Ali Baba et les quarante voleurs, La Fée Pari-Banou ou Le Petit Bossu... Ces dix contes, aussi merveilleux que célèbres, nous plongent au coeur de l'univers féérique des Mille et Une Nuits.+ des informations à découvrir à la fin du livre.


15,50

Azadeh est iranienne. Elle est passionnée par le foot mais dans son pays, les filles n’ont pas le droit de participer aux matches avec les garçons. Face à cette injustice, Azadeh va ruser et vivre sa passion jusqu’au bout malgré tout.


8,00

Omar Khayyâm (1048-1131) est un grand mathématicien, astronome et philosophe dont les travaux comptent dans l'histoire des sciences. La tradition a aussi conservé sous son nom un abondant recueil de quatrains poétiques. Est-il l'auteur du tout ? Sûrement pas. L'est-il seulement d'un noyau originel ? C'est possible, mais non certain. Quoi qu'il en soit, les plus anciens quatrains sont l'oeuvre d'un grand poète dont l'inspiration est étonnamment proche de la sensibilité moderne. Le scandale de la mort obsède le poète et obscurcit les instants les plus lumineux. "Tant d'êtres de beauté, quel amour les a créés, quelle rage anéantis ?" L'univers de Khayyâm n'est pas un monde bien ordonné où l'homme cheminerait sous le regard bienveillant de la Providence divine, en attendant, s'il est vertueux, de jouir de la félicité éternelle. L'homme n'y est que le jouet de forces incompréhensibles : comme une marionnette, on l'y fait paraître, puis disparaître arbitrairement. "Bois", dit le poète. Le thème bachique est traditionnel dans la poésie persane, où il prend toutes sortes de significations symboliques. Chez Omar Khayyâm, l'invitation à boire est un appel à vivre pleinement et à chercher l'éternité dans l'instant. "À ce qui fut et s'en fut ne pensons plus, ma beauté : il n'est d'autre vérité que nos plaisirs éphémères."