Maximum ride, 3, Max 3 - Mission : sauver le monde
EAN13
9782012014916
ISBN
978-2-01-201491-6
Éditeur
Hachette Romans
Date de publication
Collection
Aventure (3)
Séries
Maximum ride (3)
Nombre de pages
448
Dimensions
21,5 x 13,5 cm
Poids
525 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Code dewey
804
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3 - Max 3 - Mission : sauver le monde

De

Traduit par

Hachette Romans

Aventure

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Illustration de couverture : Benjamin Carré

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Aude Lemoine

L'édition originale de ce roman a paru en langue anglaise sous le titre :

MAXIMUM RIDE : SAVING THE WORLD AND OTHER EXTREME SPORTS

First published by Little, Brown and Company, New York, NY.

Published by arrangement with Linda Michaels Limited, International LiteraryAgents.

Produced by 17th Street Productions, an Alloycompany.

© 2007 by SueJack, Inc.

© Hachette Livre, 2009, pour la traduction française
et la présente édition.

Hachette Livre, 43 quai de Grenelle, 75015 Paris.

ISBN : 978-2-01-203722-9

Loi n°49-956 du 16 juillet 1949
sur les publications destinées à la jeunesse

PROLOGUE

Plus le droit à l'erreur !

Siège social de la filiale américaine d'Itexicon
Floride, États-Unis

— Nous avons méticuleusement façonné le puzzle de notre nouveau monde, proclama la directrice sur le grand écran de la salle de conférences. Les pièces de ce puzzle sont disséminées à travers le monde. L'heure est maintenant venue de les assembler pour ne plus faire qu'un ! Alors, notre R-Évolution pourra commencer.

La directrice s'interrompit en sentant son téléphone vibrer dans la poche de sa blouse blanche. Le front plissé, elle sortit le portable de sa poche pour en consulter le message. La situation, dans le bâtiment 3, était critique.

— C'est le moment, fit-elle à un collègue, hors champ. Verrouillez le bâtiment 3 et gazez tout ce qui bouge.

De l'autre côté de la table de conférences, Roland ter Borcht esquissa un sourire. Jeb Batchelder l'ignora. La directrice reporta son attention sur la caméra.

— Tout est en place. Nous passerons à l'étape suivante de notre opération « Division de moitié » à sept heures zéro zéro, demain matin. Comme vous le savez, Jeb, la seule pièce du puzzle qui ne concorde pas, le seul « cheveu dans la soupe », ce sont vos pauvres déchets volants.

Ter Borcht hocha la tête d'un air grave et lança à Jeb un regard noir.

— Vous nous avez supplié d'attendre la date d'expiration pré-programmée pour ces gosses à plumes, reprit la directrice d'une voix tendue, mais vous n'avez plus aucune latitude maintenant. Débarrassez-vous de ces chiots fous immédiatement, c'est compris ?

Jeb acquiesça d'un signe de tête.

— Message reçu. Je m'en charge.

Néanmoins, son interlocutrice ne se laissa pas convaincre aussi facilement.

— Je veux avoir la preuve de l'extermination de ces ratés d'ici demain matin, sept heures zéro zéro, sinon c'est vous qu'on exterminera. On est bien d'accord ?

— Oui. (Batchelder se racla la gorge.) Mes hommes sont en position, madame la directrice. Ils n'attendent plus que mon signal.

— Alors, donnez-le-leur, bon sang ! Une fois que vous serez en Allemagne, plus de bêtises ! Vous n'aurez plus le droit à l'erreur. C'est un grand jour... l'avènement d'une ère nouvelle pour l'humanité. Il n'y a plus de temps à perdre. Nous avons du pain sur la planche pour diminuer de moitié la population mondiale.

1re Partie

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AUX PÉPITES DE CHOCOLAT DÉSESPÉRÉMENT

1

— Laisse ce foutu klaxon tranquille !!! ai-je lancé en me frottant le front.

Nudge s'est éloignée du volant que Fang tenait entre ses mains.

— Pardon. Mais c'est tellement marrant... Ça me fait penser aux cotillons du Nouvel An.

J'ai jeté un œil par la fenêtre de la camionnette et secoué la tête, me retenant d'exploser.

J'avais l'impression que ça faisait une éternité qu'on avait réussi l'impossible en nous évadant des infâmes et crapuleux QG d'Itex en Floride – notre plus belle échappée de l'Enfer.

En réalité, ça ne faisait que quatre jours. Quatre petits jours que Gazzy et Iggy avaient percé l'enceinte du siège social d'Itex à coups de dynamite.

Mais vu qu'on est des champions de la logique et de la cohérence, une fois de plus, on était en cavale.

Cependant, nous roulions cette fois. Nous avions pris la sage décision d'emprunter une camionnette huit places – visiblement, une véritable machine à sexe, dans les années 1980, à en juger d'après la moquette épaisse partout, les vitres teintées et le néon qui bordait la plaque d'immatriculation et que, pour ne pas nous faire remarquer, nous avions aussitôt mis hors d'état de nuire.

Contrairement à d'habitude, il y avait suffisamment de place pour tout le monde : Moi (Max), Fang, au volant, Iggy, occupé à essayer de me convaincre de le laisser conduire en dépit du fait qu'il est aveugle, Nudge, assise devant aux côtés de Fang et prise d'irrépressibles envies de coller ses moufles au klaxon, le Gasman (Gazzy) et Angel, ma petite puce.

Ah ! J'allais oublier Total, le chien parlant d'Angel. Une longue histoire...

Gazzy a entonné une chanson de Weird Al Yankovic en imitant le chanteur à la perfection. J'admirais les mystérieux et redoutables talents d'imitateur de Gazzy, mais n'appréciais pas du tout sa fascination pour les bruits de bouche ou de ventre en tous genres, fascination que partageait, selon toute vraisemblance, Weird Al.

— Tu vas nous lâcher avec ta chanson sur la constipation, oui ou non ? a grogné Nudge alors que Gazzy entamait le deuxième couplet.

— Est-ce qu'on va bientôt s'arrêter ? a voulu savoir Total. J'ai la vessie fragile, moi !

Il a froncé le museau, ses pupilles vives braquées sur moi, rapport au fait que je suis le chef et que c'est donc moi qui décide si, et quand, on s'arrête ou pas, entre autres milliards de choses.

Je me suis replongée un instant dans la carte qui apparaissait sur l'écran de l'ordinateur portable posé sur mes genoux, puis j'ai ouvert la fenêtre pour observer le ciel nocturne et tenter de deviner notre position.

— Tu aurais pu choisir une voiture avec un GPS, a sorti Total comme si ça avançait à quelque chose.

— C'est clair. On aurait aussi pu voyager avec un chien qui ne parle pas ! ai-je rétorqué.

J'ai lancé à Angel un regard lourd de sousentendus et elle m'a souri avec son petit air... d'ange.

Total, vexé, est allé s'installer sur ses genoux, son petit corps de terrier collé à elle. Angel l'a embrassé sur le haut du crâne.

Une heure plus tôt, nous avions passé la frontière de l'État de Louisiane, suivant à la lettre notre plan de génie particulièrement élaboré et qu'on pourrait résumer à ceci : filer à l'ouest. Loin, le plus loin possible de notre échappée belle floridienne. Car, ne l'oublions pas, nous avions encore une mission à accomplir : faire échouer Itex, l'École, l'Institut et toute autre personne impliquée dans leur projet de destruction du monde en général, et de nous en particulier. Nous, rongés par l'ambition ? Naaannn !

— Bienvenue en Louisiane, le pays des routes défoncées ! ai-je marmonné avec une grimace au moment où nous heurtions un autre nid-de-poule.

Je n'allais plus pouvoir supporter cette voiture longtemps. Déjà que j'avais trouvé que le trajet des Everglades jusqu'ici durait une éternité en comparaison avec le fait de voler !

D'un autre côté, rouler dans une camionnette, même si elle avait été reconvertie en garçonnière sur roues, était quand même plus discret que voler tous ensemble, six gamins et leur chien parlant !
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