Les Maîtres de la Guadeloupe, Propriétaires d'esclaves  1635-1848
EAN13
9791021036673
Éditeur
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Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
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Les Maîtres de la Guadeloupe

Propriétaires d'esclaves 1635-1848

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Si les sociétés coloniales des Antilles françaises sont bien connues à travers
l’histoire des esclaves, celle de leurs propriétaires restait à faire. Et pour
cause : c’est la chronique honteuse de dominants engagés dans une épouvantable
entreprise d’exploitation de femmes, d’hommes et d’enfants. Pourtant,
l’histoire des esclaves est indissociable de celle des maîtres. C’est celle
que raconte Frédéric Régent, à travers le cas de la Guadeloupe. Il suit en
particulier le parcours de quatre familles sur huit générations et reconstitue
leur installation sur l’île, à partir de 1635. C’est le temps de la culture du
tabac, il faut mettre en valeur les terres : ces premiers colons font appel à
des engagés, des Européens, qui sous un contrat de servitude subissent de
terribles conditions de travail qui préfigurent celles que subiront les
esclaves. Par la suite, certains de ces engagés deviennent eux-mêmes des
maîtres. Puis avec le développement de la production de sucre, les esclaves
sont de plus en plus nombreux à être importés d’Afrique. Ces maîtres ont
recours à une extrême violence. Toutefois, du fait du faible nombre de femmes
européennes, certains s’unissent avec leurs esclaves. Au gré de la fortune,
quelques-uns de leurs descendants passent pour blancs, tandis que d’autres
forment la catégorie des libres de couleur. La production de sucre fait la
richesse de ces propriétaires. À travers leurs habitations, ils mettent en
place des entreprises mobilisant d’énormes capitaux en s’intégrant à une
économie connectée au monde. Les maîtres de la Guadeloupe constituent bien un
des acteurs moteurs d’une des principales puissances de l’Europe moderne.
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