- EAN13
- 9782760551466
- Éditeur
- Presses de l'Université du Québec
- Date de publication
- 12/06/2019
- Collection
- Géographie contemporaine
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Des ponts interculturels à la rivière Romaine?
Développement nordique et territorialités innues
Laurie Guimond, Alexia Desmeules
Presses de l'Université du Québec
Géographie contemporaine
Autre version disponible
Depuis 2009, la rivière Romaine, sur la Côte-Nord, a été transformée en
mégacomplexe hydroélectrique par la société d’État Hydro-Québec. Au point
culminant des travaux, plus de 2?000 personnes y ont œuvré?: ils ont déboisé
et construit une route, des campements, quatre barrages et autant de centrales
et de réservoirs, pour un coût estimé à 6,5 milliards de dollars. Cet
ambitieux projet se situe en plein cœur du Nitassinan, territoire ancestral
des Innus, et de la municipalité régionale de comté de Minganie. Si, dans les
balbutiements du projet, cette réalité territoriale interculturelle nordique a
été reléguée à l’arrière-scène, la réalisation des travaux a ramené les
territorialités innues et non autochtones à l’avant-plan.
Au-delà des retombées économiques et géopolitiques bien connues et des autres
effets multiformes, positifs ou négatifs, qu’il a engendrés, quels sont les
legs interculturels du chantier de la Romaine?? S’agit-il d’une occasion pour
les membres des différentes communautés innues et minganoises de se
rapprocher, celles-ci partageant plusieurs enjeux communs de développement??
Quelle est la place des Innus au sein de ce projet d’envergure?? Comment se
décline la vie quotidienne des travailleurs des mégachantiers nordiques
d’aujourd’hui?? Quels sens confèrent-ils à la mobilité, au travail et à leur
espace social?? Voilà autant de questions explorées dans le présent ouvrage,
qui permet une immersion dans l’expérience des artisans du territoire ayant
façonné le chantier de la rivière Romaine.
Laurie Guimond est professeure au Département de géographie de l’Université du
Québec à Montréal. Elle oeuvre à valoriser le rôle essentiel des relations
interculturelles dans le développement territorial du Québec du Nord. Ses
travaux se penchent aussi sur les mobilités et les migrations nordiques et
rurales contemporaines. Les recherches partenariales nord-côtières qu’elle
mène depuis 2003 se concentrent en Minganie, en Basse-Côte-Nord et dans le
Nitassinan.
Alexia Desmeules est conseillère à la Direction des négociations et de la
consultation du Secrétariat aux affaires autochtones. Son mémoire de maîtrise
en géographie a exploré les effets du chantier hydroélectrique de la Romaine
sur les rapports au territoire, tant matériels qu’idéels, des Innus de la
communauté d’Ekuanitshit. Elle collabore également à d’autres projets de
recherche interculturelle sur la Côte-Nord.
mégacomplexe hydroélectrique par la société d’État Hydro-Québec. Au point
culminant des travaux, plus de 2?000 personnes y ont œuvré?: ils ont déboisé
et construit une route, des campements, quatre barrages et autant de centrales
et de réservoirs, pour un coût estimé à 6,5 milliards de dollars. Cet
ambitieux projet se situe en plein cœur du Nitassinan, territoire ancestral
des Innus, et de la municipalité régionale de comté de Minganie. Si, dans les
balbutiements du projet, cette réalité territoriale interculturelle nordique a
été reléguée à l’arrière-scène, la réalisation des travaux a ramené les
territorialités innues et non autochtones à l’avant-plan.
Au-delà des retombées économiques et géopolitiques bien connues et des autres
effets multiformes, positifs ou négatifs, qu’il a engendrés, quels sont les
legs interculturels du chantier de la Romaine?? S’agit-il d’une occasion pour
les membres des différentes communautés innues et minganoises de se
rapprocher, celles-ci partageant plusieurs enjeux communs de développement??
Quelle est la place des Innus au sein de ce projet d’envergure?? Comment se
décline la vie quotidienne des travailleurs des mégachantiers nordiques
d’aujourd’hui?? Quels sens confèrent-ils à la mobilité, au travail et à leur
espace social?? Voilà autant de questions explorées dans le présent ouvrage,
qui permet une immersion dans l’expérience des artisans du territoire ayant
façonné le chantier de la rivière Romaine.
Laurie Guimond est professeure au Département de géographie de l’Université du
Québec à Montréal. Elle oeuvre à valoriser le rôle essentiel des relations
interculturelles dans le développement territorial du Québec du Nord. Ses
travaux se penchent aussi sur les mobilités et les migrations nordiques et
rurales contemporaines. Les recherches partenariales nord-côtières qu’elle
mène depuis 2003 se concentrent en Minganie, en Basse-Côte-Nord et dans le
Nitassinan.
Alexia Desmeules est conseillère à la Direction des négociations et de la
consultation du Secrétariat aux affaires autochtones. Son mémoire de maîtrise
en géographie a exploré les effets du chantier hydroélectrique de la Romaine
sur les rapports au territoire, tant matériels qu’idéels, des Innus de la
communauté d’Ekuanitshit. Elle collabore également à d’autres projets de
recherche interculturelle sur la Côte-Nord.
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