- EAN13
- 9782748397949
- Éditeur
- Mon Petit Éditeur
- Date de publication
- 09/01/2013
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Publibook 30,00
D’abord, il y a eu cette envie, très forte, de raconter (d’imaginer ?) ce
qu’avait été le séisme qui bouleversa les campagnes françaises au tournant des
années cinquante-soixante. Ce que Michel Debatisse a pu appeler « la
Révolution silencieuse ». Et puis réfléchissant aux formes qu’un tel récit
pourrait prendre, très vite, l’histoire de famille s’est imposée à Philippe
Lipchitz. Restait à étendre la durée de manière à couvrir au moins trois
générations. Ainsi il en revenait à la Première Guerre mondiale (événement de
tous les basculements) jusqu’à 1969 parce que cette année-là, un autre
dirigeant paysan, Bernard Lambert ouvre une nouvelle séquence. Mais une seule
famille pouvait-elle témoigner de l’ampleur d’un tel mouvement ? L’auteur opta
pour suivre les trajectoires de trois familles rurales : les Sevestre, d’un
pays de blé, les d’Harmereau, petits nobles campagnards et les Barentin, gens
d’élevage. Et il a imaginé pour ce faire un texte que l’on puisse déclamer à
haute voix inaugurant un genre : le roman à dire.
qu’avait été le séisme qui bouleversa les campagnes françaises au tournant des
années cinquante-soixante. Ce que Michel Debatisse a pu appeler « la
Révolution silencieuse ». Et puis réfléchissant aux formes qu’un tel récit
pourrait prendre, très vite, l’histoire de famille s’est imposée à Philippe
Lipchitz. Restait à étendre la durée de manière à couvrir au moins trois
générations. Ainsi il en revenait à la Première Guerre mondiale (événement de
tous les basculements) jusqu’à 1969 parce que cette année-là, un autre
dirigeant paysan, Bernard Lambert ouvre une nouvelle séquence. Mais une seule
famille pouvait-elle témoigner de l’ampleur d’un tel mouvement ? L’auteur opta
pour suivre les trajectoires de trois familles rurales : les Sevestre, d’un
pays de blé, les d’Harmereau, petits nobles campagnards et les Barentin, gens
d’élevage. Et il a imaginé pour ce faire un texte que l’on puisse déclamer à
haute voix inaugurant un genre : le roman à dire.
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