Les Béquilles du capital, Les transferts État-industrie : critère de nationalisation
EAN13
9782021251401
Éditeur
Seuil (réédition numérique FeniXX)
Date de publication
Collection
Économie et société
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Les Béquilles du capital

Les transferts État-industrie : critère de nationalisation

Seuil (réédition numérique FeniXX)

Économie et société

Indisponible
Des milliards de fonds publics, régulièrement injectés dans la sidérurgie des
marchés publics garantis à l'informatique américano-française ; à Dassault, à
Thomson ; des prêts de faveur à Peugeot, pour racheter Citroën à Michelin ; le
secteur public mis en déficit pour le bénéfice de ses plus gros clients et
fournisseurs ; une fiscalité des sociétés au service des concentrations et des
liquidations d'entreprises, etc. Autant de faits caractéristiques d'un système
en crise, qui ne peut survivre sans sa drogue, son financement massif par
l'État. Faut-il parler de « cadeaux aux trusts » ? C'est davantage une donnée
structurelle de la phase actuelle du capitalisme : le capitalisme monopoliste
d'État. Comment un gouvernement de Gauche, héritant d'un tel système,
parviendrait-il à ne pas « casser la machine », sans pour autant « gérer le
capitalisme » ? C'est ainsi que l'on présente, souvent, l'alternative ou le
défi. En réalité, ce qu'il faut, c'est changer la machine elle-même, par des
réformes de structure profondes, au premier rang desquelles figurent les
nationalisations prévues par le Programme commun de la gauche. Elles seules,
permettront de développer un nouveau type de croissance et de passer de
l'étatisation actuelle à l'autogestion nationale.
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