Le journal de la semaine

« Ne penses-tu pas vraiment, n’estimes-tu pas sincèrement, qu’il adopta une attitude noble !? Celle de m’épargner les risques probables des tourments certains que sa présence généra et aurait intensifiés en moi ? D’ailleurs, le revoir, cette présence, signifiaient l’ouverture des pages d’un livre écrit pour moi, sur des questions qui m’étaient destinées et dont j’avais la seule responsabilité d’apporter les réponses indispensables et attendues. Après son voyage, j’avais maintenant la certitude que cet homme était celui qui naturellement m’aimait. Je l’avais blessé et humilié d’une certaine manière, mais en contrepartie, il me témoignait toujours son amour. Je me suis détestée. Je ne méritais que ce que j’avais fait. »