- EAN13
- 9782372760737
- ISBN
- 978-2-37276-073-7
- Éditeur
- ELIPHI
- Date de publication
- 04/2024
- Collection
- TRALITTRO PLM
- Nombre de pages
- 180
- Poids
- 601 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Raconter la Grande Guerre comme « une banale histoire humaine » ?
Quatre tentatives littéraires de gérer la mémoire de la Première Guerre mondiale
Andrea Jud
Eliphi
Tralittro Plm
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L’intérêt médiatique suscité par le centenaire de la guerre de 1914-18 peut expliquer, du moins en partie, la récente reprise du sujet dans le domaine littéraire. La présente étude essaie de montrer que l’attention particulière portée à ces romans est également à chercher dans leur nouvelle approche, laquelle implique une réflexion sur la (re)construction de la mémoire ainsi que sur les possibilités et les limites de sa transmission.
À travers l’analyse des quatre romans Cris de Laurent Gaudé, Les Âmes grises de Philippe Claudel, Au revoir là-haut de Pierre Lemaître et L’Odeur de la forêt d’Hélène Gestern, cette étude vise à montrer que ces « récits qui évoquent la guerre » (Viart) réfléchissent, par leur structure et leur manière de raconter spécifiques, aux modes et aux conditions de la narration elle-même. Ils interrogent de manière critique leur capacité – et les limites de celle-ci – à accéder à ce passé et à le relater à notre époque.
Cette (re)construction du passé, dont l’ambition est de venir enrichir le processus menant à sa maîtrise, peut être comparée à un ‘travail d’intégration’, celui-ci contribuant finalement à aider l’individu et la collectivité à trouver la paix.
À travers l’analyse des quatre romans Cris de Laurent Gaudé, Les Âmes grises de Philippe Claudel, Au revoir là-haut de Pierre Lemaître et L’Odeur de la forêt d’Hélène Gestern, cette étude vise à montrer que ces « récits qui évoquent la guerre » (Viart) réfléchissent, par leur structure et leur manière de raconter spécifiques, aux modes et aux conditions de la narration elle-même. Ils interrogent de manière critique leur capacité – et les limites de celle-ci – à accéder à ce passé et à le relater à notre époque.
Cette (re)construction du passé, dont l’ambition est de venir enrichir le processus menant à sa maîtrise, peut être comparée à un ‘travail d’intégration’, celui-ci contribuant finalement à aider l’individu et la collectivité à trouver la paix.
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