Central Station.
Un immense hub où se croisent et se rencontrent humains, robots, intelligences artificielles, et créatures.
Des milliers de vies s'assemblent, se ressemblent, s'entremêlent. Grâce à leur nodule, implantés à la naissance, les êtres sont tous reliés à la Conversation – communication constante de l'esprit.

Après des années sur Mars, Boris Chong revient sur Terre et à Central Station. Il est alors le fil conducteur des récits de vie qui nous sont contés : une ex-amante, un enfant étrange, un prêtre-robot, une créature assoiffée de données ou encore un homme dénué de nodule.

Lavie Tidhar nous dépeint ici un futur réaliste et captivant à l'aide d'une plume riche et efficace.
Le récit se découpe en petits récits dans lesquels nous apprenons à connaître les personnages, dans lesquels les destins se nouent et les liens se brisent.
Il s'agit d'une science-fiction qui prend son temps et qui se questionne sur la mémoire, les souvenirs – avec Weiwei qui décide de créer une mémoire collective partagée par ses descendants pour ne pas être oublié par la postérité – la famille, la religion et notre addiction aux données – avec la figure de Carmen, devenue Strigoï, une créature qui se nourrit non pas de sang mais de données en se servant directement dans le nodule des autres.

Cette lecture est une plongée dans un véritable carrefour interplanétaire où les épices viennent nous chatouiller le nez, où les allées et venues des vaisseaux se mêlent aux cris des enfants et où chaque coin de rue est une invitation à la découverte et à la mixité sociale.
Une réussite !

Celui-ci je l'attendais avec impatience ! Quel plaisir de découvrir le nouvel univers dans lequel Flore Vesco nous embarque avec malice.

Résumer ce livre ? Impossible ! Il faut s'y plonger, se laisser surprendre, se laisser prendre aussi 😉

Une reviste du conte du Petit Poucet ? Oui mais pas que !

Drôle, féministe, engagé, intelligent, mystérieux... J'ai adoré la plume (comme toujours!), l'histoire, les "twists", l'ambiance… tout !

À lire à partir de 13/14 ans.

Voici un album tout carton à glisser dans toutes les petites (et plus grandes) mains.

Tout enfant, dès le plus jeune âge, doit prendre conscience que son corps lui appartient, à lui et lui seul. Cet ouvrage est parfaitement adapté pour faire passer les bons messages dès 2/3 ans.

Mai Lan Chapiron, encore une fois, se place à hauteur d'enfant avec intelligence et sans tabou. Elle aborde la notion d'intimité, de consentement et de découverte de soi avec simplicité, humour et efficacité !

"Est-ce que ton super-héros préféré a le droit de toucher tes parties intimes pour faire des chatouilles ? NOOOOON !"

Que c'est magique de suivre la petite Frédégonde de siècle en siècle.

Malicieuse, espiègle, aventurière, libre... l'enfant n'a que faire des diktats.

"Rutabaga, Topinambour et Salsifis! Allons voir ailleurs si j'y suis!"

Cette drôle de formule magique lui permet de prendre la poudre d'escampette quand ça lui chante. Pouf ! Elle change d'air et d'époque.

Une bien belle façon de retracer l'histoire de la mode, des us et des coutumes du moyen âge jusqu'aux années folles au rythme de la grande histoire.

Le texte, à l'image des illustrations, est virevoltant et imaginatif. Les mots sonnent et résonnent au son des petits bons de Frédégonde.

C'est un délice !! Vive Frédégonde !!

Des rencontres. Celle d'Arden et Jeff. Celle des paysages. Celle des bêtes sauvages.

Des identités. Fortes. Passionnées. Silencieuses.

Une introspection. Sensible. Brute. Profonde.

Un très beau roman à la plume délicate qui m'est au même niveau l'humain et le non humain. Une ode à la nature, à l'ouverture de soi, à l'empathie, à la modestie aussi.